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Sobriété numérique en entreprise : quelques bonnes pratiques

Sobriété numérique en entreprise : 5 idées pour des usages plus sobres du numérique

Publié le
25
/
08/2023
Mis à jour le
/
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Sobriété numérique en entreprise : quelques bonnes pratiques

Sobriété numérique en entreprise : 5 idées pour des usages plus sobres du numérique

Publié le
25
/
08/2023
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D’après le rapport de l’ADEME intitulé « En route vers la sobriété numérique », publié en septembre 2022, au moins 4% des émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES) sont imputées au numérique. 4%... seulement ?

Oui, mais attention, il y a encore quelques années, le secteur du numérique ne valait que pour 2% des émissions totales, et dans 5 ans, la note pourrait passer à 8%, soit une part deux fois plus importante !
C’est simple : le numérique est le seul secteur à connaître une augmentation exponentielle comme celle-ci.

Tous les mécanismes du changement climatique ne sont pas encore tout à fait clairs pour vous ou vos équipes ? 
Participez à une Fresque du Climat, l'atelier de référence pour en cerner tous les enjeux !
Pour toutes les informations sur la Fresque du Climat, c'est par ici !

Gardons également en tête que le numérique n’est pas si dématérialisé qu’il en a l’air : au-delà des GES, la préoccupation écologique principale du secteur concerne l’utilisation des ressources (minérales, eau…).

Alors pour vous donner 4 pistes pour améliorer vos usages du numérique, quoi de plus logique que de détricoter la répartition de la consommation d’énergies primaires, et celle des ressources pour ce secteur bien particulier !

1. Éviter le renouvellement superflu des équipements

Les ¾ des ressources consommées dans le numérique le sont pour… la fabrication des équipements numériques !
Téléphones, télévisions ou autres assistants personnels virtuels... Pour fabriquer un ordinateur de 2kg par exemple, il aura fallu pas moins de 800kg de ressources (minéraux, énergies fossiles, et sans compter les milliers de litres d’eau !) Et cette même fabrication pèse pour 30% de toute la consommation d’énergie du secteur !

Une bonne pratique simple pour lutter contre cette surconsommation de ressources : lutter contre le renouvellement trop fréquent des équipements électroniques. Plutôt que de succomber à la dernière nouveauté technologique, les entreprises peuvent adopter une approche plus réfléchie (a-t-on besoin du dernier bijou d'Apple pour n'utiliser que des logiciels de bureautique ? C'est la notion d'obsolescence psychologique).

Encourager l'utilisation durable des équipements en prolongeant leur durée de vie utile peut réduire considérablement la demande de nouvelles ressources. Utiliser un ordinateur 4 ans au lieu de 2 par exemple, c'est consommer deux fois mois de ressources ! Plutôt efficace, non ?

Cette stratégie inclue la mise en place de politiques internes pour déterminer le moment optimal du renouvellement, en fonction des besoins réels. Cela peut impliquer des mises à niveau ponctuelles plutôt que des remplacements complets, contribuant ainsi à une gestion plus responsable des ressources et à la réduction des coûts.

 

2. Réduire ses déchets électroniques

Au niveau mondial environ 17% des déchets électroniques seulement entrent en filière de recyclage. En France nous nous situons autour de 50%, ce qui est mieux, mais pas assez ! Par ailleurs, même collectés, tous les déchets ne sont pas recyclés pour autant ! La grande majorité des déchets électroniques finissent enfouis ou incinérés.

Le fait de renouveler moins souvent ses équipements comme vu au point précédent est donc une manière efficace de réduire les déchets électroniques. Comment aller plus loin ?

Au-delà du fait de limiter le renouvellement des équipements... et si nous en utilisions moins ? Moins de double écrans, de multiplication de smartphones ou ordinateurs... le meilleur déchet est celui qui n'est pas produit !

Ensuite, encourager la réparation plutôt que le remplacement peut prolonger la durée de vie des dispositifs et réduire la quantité de déchets générés.

Enfin, la gestion des déchets électroniques, bien qu'imparfaite comme vu plus haut, est nécessaire. Les appareils inutilisés et pourtant toujours stockés constituent une mine d'or pour les filières de recyclage, et donc pour une production moins extractive. Cela peut impliquer la recherche de partenariats avec des recycleurs certifiés pour garantir une élimination responsable. En prenant en compte la fin de vie des équipements dès leur acquisition, les entreprises peuvent réduire leur impact environnemental global. De nombreuses entreprises proposent de mettre à disposition des bacs collecteurs et de vous en débarrasser une fois pleins.

 

3. Limiter la consommation électrique et énergétique

Un tiers de l’énergie consommée par le secteur l’est… par l’utilisation des équipements numériques. C'est deux fois plus que pour les data centers, pourtant souvent accusés à tort d'être le problème principal du numérique ! Toujours plus puissants et surtout toujours plus nombreux, nos appareils sont de vrais gourmands en électricité.

Les entreprises peuvent prendre des mesures telles que la mise en veille automatique des équipements lorsqu'ils ne sont pas utilisés, l'installation de logiciels de gestion de l'énergie et l'utilisation de matériels plus éco énergétiques. La diminution du nombre d'appareils, là encore, joue un rôle important.

Enfin, d'un point de vue plus technique, l'optimisation des centres de données est également cruciale. La consolidation des serveurs, l'utilisation de systèmes de refroidissement plus efficaces et l'adoption de sources d'énergie renouvelable peuvent contribuer à réduire considérablement la consommation énergétique globale de l'entreprise.

 

4. Repenser nos usages

80% des flux de données dans le monde passent dans la vidéo (VoD, visioconférences, télésurveillance, réseaux sociaux…)

Pourquoi ne pas profiter d'une recherche de sobriété numérique pour repenser nos usages ? A-ton besoin de tant de vidéos ? De définition toujours plus poussées, 4k, 8k... Toute notre manière d'utiliser et de consommer le numérique est empreinte du syndrome du toujours plus, toujours plus vite, peut-être même aux dépens de la qualité. 

Plus concrètement, les entreprises peuvent également adopter des politiques de gestion de données, en encourageant la suppression régulière de fichiers inutiles et la réduction de la taille des pièces jointes. Ces mesures non seulement diminuent la consommation d'énergie, mais contribuent aussi à une meilleure efficacité opérationnelle.


BONUS : Former les parties prenantes

Former les parties prenantes est une étape cruciale vers une sobriété numérique efficace en entreprise. Tous les points évoqués plus haut ne peuvent se mettre en place que si l'effort de sensibiliser les employés aux enjeux environnementaux liés à l'utilisation des technologies est fait. Les sessions de formation peuvent aborder des sujets tels que l'empreinte carbone du numérique, les bonnes pratiques de gestion des données et l'importance de l'économie circulaire.

Pour adopter des comportements responsables, il faut comprendre, et pour comprendre, il faut se former. Cette sensibilisation peut également encourager l'engagement dans des initiatives plus larges dans la lutte contre le réchauffement climatique : toute porte d'entrée est bonne à prendre !

Connaissez-vous la Fresque du numérique ?
Atelier collaboratif par groupe de 6 à 12, il permet en trois heures une compréhension fine des impacts du numérique, mais aussi des actions qui peuvent être menées pour le réduire.
Bonne nouvelle, nous proposons cet atelier chez Ulule !
Rendez-vous ici pour plus d'information.

Plus d'excuses pour ne pas se lancer, vous avez maintenant les ordres de grandeur en tête, et des idées pour actionner les leviers les plus efficaces !

D’après le rapport de l’ADEME intitulé « En route vers la sobriété numérique », publié en septembre 2022, au moins 4% des émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES) sont imputées au numérique. 4%... seulement ?

Oui, mais attention, il y a encore quelques années, le secteur du numérique ne valait que pour 2% des émissions totales, et dans 5 ans, la note pourrait passer à 8%, soit une part deux fois plus importante !
C’est simple : le numérique est le seul secteur à connaître une augmentation exponentielle comme celle-ci.

Tous les mécanismes du changement climatique ne sont pas encore tout à fait clairs pour vous ou vos équipes ? 
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Gardons également en tête que le numérique n’est pas si dématérialisé qu’il en a l’air : au-delà des GES, la préoccupation écologique principale du secteur concerne l’utilisation des ressources (minérales, eau…).

Alors pour vous donner 4 pistes pour améliorer vos usages du numérique, quoi de plus logique que de détricoter la répartition de la consommation d’énergies primaires, et celle des ressources pour ce secteur bien particulier !

1. Éviter le renouvellement superflu des équipements

Les ¾ des ressources consommées dans le numérique le sont pour… la fabrication des équipements numériques !
Téléphones, télévisions ou autres assistants personnels virtuels... Pour fabriquer un ordinateur de 2kg par exemple, il aura fallu pas moins de 800kg de ressources (minéraux, énergies fossiles, et sans compter les milliers de litres d’eau !) Et cette même fabrication pèse pour 30% de toute la consommation d’énergie du secteur !

Une bonne pratique simple pour lutter contre cette surconsommation de ressources : lutter contre le renouvellement trop fréquent des équipements électroniques. Plutôt que de succomber à la dernière nouveauté technologique, les entreprises peuvent adopter une approche plus réfléchie (a-t-on besoin du dernier bijou d'Apple pour n'utiliser que des logiciels de bureautique ? C'est la notion d'obsolescence psychologique).

Encourager l'utilisation durable des équipements en prolongeant leur durée de vie utile peut réduire considérablement la demande de nouvelles ressources. Utiliser un ordinateur 4 ans au lieu de 2 par exemple, c'est consommer deux fois mois de ressources ! Plutôt efficace, non ?

Cette stratégie inclue la mise en place de politiques internes pour déterminer le moment optimal du renouvellement, en fonction des besoins réels. Cela peut impliquer des mises à niveau ponctuelles plutôt que des remplacements complets, contribuant ainsi à une gestion plus responsable des ressources et à la réduction des coûts.

 

2. Réduire ses déchets électroniques

Au niveau mondial environ 17% des déchets électroniques seulement entrent en filière de recyclage. En France nous nous situons autour de 50%, ce qui est mieux, mais pas assez ! Par ailleurs, même collectés, tous les déchets ne sont pas recyclés pour autant ! La grande majorité des déchets électroniques finissent enfouis ou incinérés.

Le fait de renouveler moins souvent ses équipements comme vu au point précédent est donc une manière efficace de réduire les déchets électroniques. Comment aller plus loin ?

Au-delà du fait de limiter le renouvellement des équipements... et si nous en utilisions moins ? Moins de double écrans, de multiplication de smartphones ou ordinateurs... le meilleur déchet est celui qui n'est pas produit !

Ensuite, encourager la réparation plutôt que le remplacement peut prolonger la durée de vie des dispositifs et réduire la quantité de déchets générés.

Enfin, la gestion des déchets électroniques, bien qu'imparfaite comme vu plus haut, est nécessaire. Les appareils inutilisés et pourtant toujours stockés constituent une mine d'or pour les filières de recyclage, et donc pour une production moins extractive. Cela peut impliquer la recherche de partenariats avec des recycleurs certifiés pour garantir une élimination responsable. En prenant en compte la fin de vie des équipements dès leur acquisition, les entreprises peuvent réduire leur impact environnemental global. De nombreuses entreprises proposent de mettre à disposition des bacs collecteurs et de vous en débarrasser une fois pleins.

 

3. Limiter la consommation électrique et énergétique

Un tiers de l’énergie consommée par le secteur l’est… par l’utilisation des équipements numériques. C'est deux fois plus que pour les data centers, pourtant souvent accusés à tort d'être le problème principal du numérique ! Toujours plus puissants et surtout toujours plus nombreux, nos appareils sont de vrais gourmands en électricité.

Les entreprises peuvent prendre des mesures telles que la mise en veille automatique des équipements lorsqu'ils ne sont pas utilisés, l'installation de logiciels de gestion de l'énergie et l'utilisation de matériels plus éco énergétiques. La diminution du nombre d'appareils, là encore, joue un rôle important.

Enfin, d'un point de vue plus technique, l'optimisation des centres de données est également cruciale. La consolidation des serveurs, l'utilisation de systèmes de refroidissement plus efficaces et l'adoption de sources d'énergie renouvelable peuvent contribuer à réduire considérablement la consommation énergétique globale de l'entreprise.

 

4. Repenser nos usages

80% des flux de données dans le monde passent dans la vidéo (VoD, visioconférences, télésurveillance, réseaux sociaux…)

Pourquoi ne pas profiter d'une recherche de sobriété numérique pour repenser nos usages ? A-ton besoin de tant de vidéos ? De définition toujours plus poussées, 4k, 8k... Toute notre manière d'utiliser et de consommer le numérique est empreinte du syndrome du toujours plus, toujours plus vite, peut-être même aux dépens de la qualité. 

Plus concrètement, les entreprises peuvent également adopter des politiques de gestion de données, en encourageant la suppression régulière de fichiers inutiles et la réduction de la taille des pièces jointes. Ces mesures non seulement diminuent la consommation d'énergie, mais contribuent aussi à une meilleure efficacité opérationnelle.


BONUS : Former les parties prenantes

Former les parties prenantes est une étape cruciale vers une sobriété numérique efficace en entreprise. Tous les points évoqués plus haut ne peuvent se mettre en place que si l'effort de sensibiliser les employés aux enjeux environnementaux liés à l'utilisation des technologies est fait. Les sessions de formation peuvent aborder des sujets tels que l'empreinte carbone du numérique, les bonnes pratiques de gestion des données et l'importance de l'économie circulaire.

Pour adopter des comportements responsables, il faut comprendre, et pour comprendre, il faut se former. Cette sensibilisation peut également encourager l'engagement dans des initiatives plus larges dans la lutte contre le réchauffement climatique : toute porte d'entrée est bonne à prendre !

Connaissez-vous la Fresque du numérique ?
Atelier collaboratif par groupe de 6 à 12, il permet en trois heures une compréhension fine des impacts du numérique, mais aussi des actions qui peuvent être menées pour le réduire.
Bonne nouvelle, nous proposons cet atelier chez Ulule !
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Sobriété numérique en entreprise : quelques bonnes pratiques

Sobriété numérique en entreprise : 5 idées pour des usages plus sobres du numérique

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D’après le rapport de l’ADEME intitulé « En route vers la sobriété numérique », publié en septembre 2022, au moins 4% des émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES) sont imputées au numérique. 4%... seulement ?

Oui, mais attention, il y a encore quelques années, le secteur du numérique ne valait que pour 2% des émissions totales, et dans 5 ans, la note pourrait passer à 8%, soit une part deux fois plus importante !
C’est simple : le numérique est le seul secteur à connaître une augmentation exponentielle comme celle-ci.

Tous les mécanismes du changement climatique ne sont pas encore tout à fait clairs pour vous ou vos équipes ? 
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Pour toutes les informations sur la Fresque du Climat, c'est par ici !

Gardons également en tête que le numérique n’est pas si dématérialisé qu’il en a l’air : au-delà des GES, la préoccupation écologique principale du secteur concerne l’utilisation des ressources (minérales, eau…).

Alors pour vous donner 4 pistes pour améliorer vos usages du numérique, quoi de plus logique que de détricoter la répartition de la consommation d’énergies primaires, et celle des ressources pour ce secteur bien particulier !

1. Éviter le renouvellement superflu des équipements

Les ¾ des ressources consommées dans le numérique le sont pour… la fabrication des équipements numériques !
Téléphones, télévisions ou autres assistants personnels virtuels... Pour fabriquer un ordinateur de 2kg par exemple, il aura fallu pas moins de 800kg de ressources (minéraux, énergies fossiles, et sans compter les milliers de litres d’eau !) Et cette même fabrication pèse pour 30% de toute la consommation d’énergie du secteur !

Une bonne pratique simple pour lutter contre cette surconsommation de ressources : lutter contre le renouvellement trop fréquent des équipements électroniques. Plutôt que de succomber à la dernière nouveauté technologique, les entreprises peuvent adopter une approche plus réfléchie (a-t-on besoin du dernier bijou d'Apple pour n'utiliser que des logiciels de bureautique ? C'est la notion d'obsolescence psychologique).

Encourager l'utilisation durable des équipements en prolongeant leur durée de vie utile peut réduire considérablement la demande de nouvelles ressources. Utiliser un ordinateur 4 ans au lieu de 2 par exemple, c'est consommer deux fois mois de ressources ! Plutôt efficace, non ?

Cette stratégie inclue la mise en place de politiques internes pour déterminer le moment optimal du renouvellement, en fonction des besoins réels. Cela peut impliquer des mises à niveau ponctuelles plutôt que des remplacements complets, contribuant ainsi à une gestion plus responsable des ressources et à la réduction des coûts.

 

2. Réduire ses déchets électroniques

Au niveau mondial environ 17% des déchets électroniques seulement entrent en filière de recyclage. En France nous nous situons autour de 50%, ce qui est mieux, mais pas assez ! Par ailleurs, même collectés, tous les déchets ne sont pas recyclés pour autant ! La grande majorité des déchets électroniques finissent enfouis ou incinérés.

Le fait de renouveler moins souvent ses équipements comme vu au point précédent est donc une manière efficace de réduire les déchets électroniques. Comment aller plus loin ?

Au-delà du fait de limiter le renouvellement des équipements... et si nous en utilisions moins ? Moins de double écrans, de multiplication de smartphones ou ordinateurs... le meilleur déchet est celui qui n'est pas produit !

Ensuite, encourager la réparation plutôt que le remplacement peut prolonger la durée de vie des dispositifs et réduire la quantité de déchets générés.

Enfin, la gestion des déchets électroniques, bien qu'imparfaite comme vu plus haut, est nécessaire. Les appareils inutilisés et pourtant toujours stockés constituent une mine d'or pour les filières de recyclage, et donc pour une production moins extractive. Cela peut impliquer la recherche de partenariats avec des recycleurs certifiés pour garantir une élimination responsable. En prenant en compte la fin de vie des équipements dès leur acquisition, les entreprises peuvent réduire leur impact environnemental global. De nombreuses entreprises proposent de mettre à disposition des bacs collecteurs et de vous en débarrasser une fois pleins.

 

3. Limiter la consommation électrique et énergétique

Un tiers de l’énergie consommée par le secteur l’est… par l’utilisation des équipements numériques. C'est deux fois plus que pour les data centers, pourtant souvent accusés à tort d'être le problème principal du numérique ! Toujours plus puissants et surtout toujours plus nombreux, nos appareils sont de vrais gourmands en électricité.

Les entreprises peuvent prendre des mesures telles que la mise en veille automatique des équipements lorsqu'ils ne sont pas utilisés, l'installation de logiciels de gestion de l'énergie et l'utilisation de matériels plus éco énergétiques. La diminution du nombre d'appareils, là encore, joue un rôle important.

Enfin, d'un point de vue plus technique, l'optimisation des centres de données est également cruciale. La consolidation des serveurs, l'utilisation de systèmes de refroidissement plus efficaces et l'adoption de sources d'énergie renouvelable peuvent contribuer à réduire considérablement la consommation énergétique globale de l'entreprise.

 

4. Repenser nos usages

80% des flux de données dans le monde passent dans la vidéo (VoD, visioconférences, télésurveillance, réseaux sociaux…)

Pourquoi ne pas profiter d'une recherche de sobriété numérique pour repenser nos usages ? A-ton besoin de tant de vidéos ? De définition toujours plus poussées, 4k, 8k... Toute notre manière d'utiliser et de consommer le numérique est empreinte du syndrome du toujours plus, toujours plus vite, peut-être même aux dépens de la qualité. 

Plus concrètement, les entreprises peuvent également adopter des politiques de gestion de données, en encourageant la suppression régulière de fichiers inutiles et la réduction de la taille des pièces jointes. Ces mesures non seulement diminuent la consommation d'énergie, mais contribuent aussi à une meilleure efficacité opérationnelle.


BONUS : Former les parties prenantes

Former les parties prenantes est une étape cruciale vers une sobriété numérique efficace en entreprise. Tous les points évoqués plus haut ne peuvent se mettre en place que si l'effort de sensibiliser les employés aux enjeux environnementaux liés à l'utilisation des technologies est fait. Les sessions de formation peuvent aborder des sujets tels que l'empreinte carbone du numérique, les bonnes pratiques de gestion des données et l'importance de l'économie circulaire.

Pour adopter des comportements responsables, il faut comprendre, et pour comprendre, il faut se former. Cette sensibilisation peut également encourager l'engagement dans des initiatives plus larges dans la lutte contre le réchauffement climatique : toute porte d'entrée est bonne à prendre !

Connaissez-vous la Fresque du numérique ?
Atelier collaboratif par groupe de 6 à 12, il permet en trois heures une compréhension fine des impacts du numérique, mais aussi des actions qui peuvent être menées pour le réduire.
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D’après le rapport de l’ADEME intitulé « En route vers la sobriété numérique », publié en septembre 2022, au moins 4% des émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES) sont imputées au numérique. 4%... seulement ?

Oui, mais attention, il y a encore quelques années, le secteur du numérique ne valait que pour 2% des émissions totales, et dans 5 ans, la note pourrait passer à 8%, soit une part deux fois plus importante !
C’est simple : le numérique est le seul secteur à connaître une augmentation exponentielle comme celle-ci.

Tous les mécanismes du changement climatique ne sont pas encore tout à fait clairs pour vous ou vos équipes ? 
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Gardons également en tête que le numérique n’est pas si dématérialisé qu’il en a l’air : au-delà des GES, la préoccupation écologique principale du secteur concerne l’utilisation des ressources (minérales, eau…).

Alors pour vous donner 4 pistes pour améliorer vos usages du numérique, quoi de plus logique que de détricoter la répartition de la consommation d’énergies primaires, et celle des ressources pour ce secteur bien particulier !

1. Éviter le renouvellement superflu des équipements

Les ¾ des ressources consommées dans le numérique le sont pour… la fabrication des équipements numériques !
Téléphones, télévisions ou autres assistants personnels virtuels... Pour fabriquer un ordinateur de 2kg par exemple, il aura fallu pas moins de 800kg de ressources (minéraux, énergies fossiles, et sans compter les milliers de litres d’eau !) Et cette même fabrication pèse pour 30% de toute la consommation d’énergie du secteur !

Une bonne pratique simple pour lutter contre cette surconsommation de ressources : lutter contre le renouvellement trop fréquent des équipements électroniques. Plutôt que de succomber à la dernière nouveauté technologique, les entreprises peuvent adopter une approche plus réfléchie (a-t-on besoin du dernier bijou d'Apple pour n'utiliser que des logiciels de bureautique ? C'est la notion d'obsolescence psychologique).

Encourager l'utilisation durable des équipements en prolongeant leur durée de vie utile peut réduire considérablement la demande de nouvelles ressources. Utiliser un ordinateur 4 ans au lieu de 2 par exemple, c'est consommer deux fois mois de ressources ! Plutôt efficace, non ?

Cette stratégie inclue la mise en place de politiques internes pour déterminer le moment optimal du renouvellement, en fonction des besoins réels. Cela peut impliquer des mises à niveau ponctuelles plutôt que des remplacements complets, contribuant ainsi à une gestion plus responsable des ressources et à la réduction des coûts.

 

2. Réduire ses déchets électroniques

Au niveau mondial environ 17% des déchets électroniques seulement entrent en filière de recyclage. En France nous nous situons autour de 50%, ce qui est mieux, mais pas assez ! Par ailleurs, même collectés, tous les déchets ne sont pas recyclés pour autant ! La grande majorité des déchets électroniques finissent enfouis ou incinérés.

Le fait de renouveler moins souvent ses équipements comme vu au point précédent est donc une manière efficace de réduire les déchets électroniques. Comment aller plus loin ?

Au-delà du fait de limiter le renouvellement des équipements... et si nous en utilisions moins ? Moins de double écrans, de multiplication de smartphones ou ordinateurs... le meilleur déchet est celui qui n'est pas produit !

Ensuite, encourager la réparation plutôt que le remplacement peut prolonger la durée de vie des dispositifs et réduire la quantité de déchets générés.

Enfin, la gestion des déchets électroniques, bien qu'imparfaite comme vu plus haut, est nécessaire. Les appareils inutilisés et pourtant toujours stockés constituent une mine d'or pour les filières de recyclage, et donc pour une production moins extractive. Cela peut impliquer la recherche de partenariats avec des recycleurs certifiés pour garantir une élimination responsable. En prenant en compte la fin de vie des équipements dès leur acquisition, les entreprises peuvent réduire leur impact environnemental global. De nombreuses entreprises proposent de mettre à disposition des bacs collecteurs et de vous en débarrasser une fois pleins.

 

3. Limiter la consommation électrique et énergétique

Un tiers de l’énergie consommée par le secteur l’est… par l’utilisation des équipements numériques. C'est deux fois plus que pour les data centers, pourtant souvent accusés à tort d'être le problème principal du numérique ! Toujours plus puissants et surtout toujours plus nombreux, nos appareils sont de vrais gourmands en électricité.

Les entreprises peuvent prendre des mesures telles que la mise en veille automatique des équipements lorsqu'ils ne sont pas utilisés, l'installation de logiciels de gestion de l'énergie et l'utilisation de matériels plus éco énergétiques. La diminution du nombre d'appareils, là encore, joue un rôle important.

Enfin, d'un point de vue plus technique, l'optimisation des centres de données est également cruciale. La consolidation des serveurs, l'utilisation de systèmes de refroidissement plus efficaces et l'adoption de sources d'énergie renouvelable peuvent contribuer à réduire considérablement la consommation énergétique globale de l'entreprise.

 

4. Repenser nos usages

80% des flux de données dans le monde passent dans la vidéo (VoD, visioconférences, télésurveillance, réseaux sociaux…)

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Plus concrètement, les entreprises peuvent également adopter des politiques de gestion de données, en encourageant la suppression régulière de fichiers inutiles et la réduction de la taille des pièces jointes. Ces mesures non seulement diminuent la consommation d'énergie, mais contribuent aussi à une meilleure efficacité opérationnelle.


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Former les parties prenantes est une étape cruciale vers une sobriété numérique efficace en entreprise. Tous les points évoqués plus haut ne peuvent se mettre en place que si l'effort de sensibiliser les employés aux enjeux environnementaux liés à l'utilisation des technologies est fait. Les sessions de formation peuvent aborder des sujets tels que l'empreinte carbone du numérique, les bonnes pratiques de gestion des données et l'importance de l'économie circulaire.

Pour adopter des comportements responsables, il faut comprendre, et pour comprendre, il faut se former. Cette sensibilisation peut également encourager l'engagement dans des initiatives plus larges dans la lutte contre le réchauffement climatique : toute porte d'entrée est bonne à prendre !

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